Réponse: Plus ces vedettes auront de Likes, plus les promoteurs constatent que ces personnes sont suivies par beaucoup de monde et ainsi, décident de leur offrir produits ou contrats. La célébrité rapporte financièrement.

On peut constater que plusieurs vedettes partagent des aspects de leur intimité via les réseaux sociaux, parfois plusieurs fois par jour. C’est une manière de faire de la publicité et de permettre aux promoteurs de « placer » leurs produits et de faire de l'argent. Habituellement, ce qui retient l’attention des spectateurs et spectatrices, c’est le contenu hypersexualisé. Plus le contenu est sensationnel et révélateur, plus les vedettes attirent des Likes, augmentant ainsi leur popularité. Mieux vaut être suivi sur les réseaux sociaux pour qui tu es, plutôt que pour les vêtements que tu portes ou ceux que tu ne portes pas...

Réponse: Tous ces objets peuvent être associés à ce qu’est l’intimité.

• Ta brosse à dents : À part côtoyer les autres brosses à dents dans l’armoire de la salle de bain, une brosse à dent, c’est personnel. Ça ne se partage pas.

• Ton journal intime : Écrire dans son journal intime, c’est noter plein d’informations personnelles. Ça ressemble drôlement à partager son humeur par son statut Facebook©. La différence, c’est que le journal intime, c’est toi qui es l’auteur-e et le seul lecteur-trice. Il permet de te libérer en exprimant tout ce que tu ressens sur du papier, sans le dire à personne.

• Tes sous-vêtements : c’est intime, même si certains types de sous-vêtements sont plus visibles. Cela dit, tu n’arriverais pas en sous-vêtements à l’école.

• Ton téléphone cellulaire : Un téléphone cellulaire n’est pas moins intime que les autres objets. Il peut contenir des informations privées, telles que des photos et des vidéos, ta liste de contacts, le contenu des textos échangés avec tes proches… Bref, il peut en dire long!

• Ton compte Facebook©: Certain-es peuvent considérer leur compte Facebook© comme hautement intime, en raison des informations qui s’y trouvent, dépendamment de l’utilisation qu’ils ou qu'elles en font.

En somme, bien que ces objets soient utilisés dans des contextes différents, ils ont tous des liens avec l’intimité, avec ce qu’on révèle de soi et ce qu’on doit et/ou ce qu’on souhaite protéger.

Réponse : Tous ces mots peuvent être associés à ce qu’est l’intimité.

Quelque chose de privé, c’est quelque chose de personnel, d’intime, qui n’appartient qu’à toi. C’est le contraire de ce qui est public. Par exemple, prendre ton bain, c’est privé, tu ne le prendrais pas en plein milieu de la cafétéria de l’école.

La pudeur, ou être pudique, c’est être discret par rapport à certains aspects de son intimité ou, autrement dit, se garder une petite gêne. On souhaite à ce moment-là, ne pas dévoiler des parties de son corps afin de préserver son intimité.

Quand on parle de parties intimes, on parle des organes génitaux, des seins, des fesses, bref de ce que l’on cache généralement sous nos sous-vêtements.

Une confidence est quelque chose qui, généralement, nous concerne personnellement ou qui concerne des personnes très proches de nous. Donc, en règle générale, quand tu fais une confidence à quelqu’un, c’est que tu as confiance en elle.

Réponse: Faux

Il y a quelques différences tout de même.

Intimité émotionnelle:

On est intime émotionnellement avec une personne de qui on se rapproche, avec qui on partage ses émotions, son humeur, ses intérêts, ses rêves, etc. On se sent bien, confortable, en sécurité auprès de cette personne. Tu peux vivre de l’intimité émotionnelle auprès de ton-ta meilleur-e ami-e, tes parents, tes frères, tes sœurs, ton amoureux-se, etc.

Intimité sexuelle:

On est intime sexuellement avec une personne avec qui on partage des activités sexuelles, des caresses, des baisers, de la tendresse, mais aussi ses désirs et ses besoins. Partager une intimité sexuelle est habituellement associé à une relation entre deux personnes. Cette intimité se construit avec le temps. Il ne suffit pas d’être nu-e avec quelqu’un pour sentir qu’on partage une réelle intimité sexuelle.

Réponse :Toutes ces réponses

Comme on peut le constater, un sexto peut se présenter sous diverses formes. Bien que cette façon de faire peut sembler «coquine», «sexy» ou «hot» entre deux personnes consentantes, il ne faut pas oublier qu’il y a toujours un risque d’exposer son intimité de la sorte. Ce peut également devenir un moyen d’intimider, de menacer et de violenter une autre personne. Lorsqu’il s’agit d’images de mineurs (personnes âgées de moins de 18 ans) qui sont partagées, il peut y avoir, dans certains cas, des accusations de distribution de pornographie juvénile. Ça, c’est illégal !

Tiré de : Jeunesse J’écoute. (s.d.). Qu’est-ce que le sextage? Repéré à https://jeunessejecoute.ca/fr/article/quest-ce-que-le-sextage

Réponse : Toutes ces réponses sont possibles. Peu importe les raisons, cela comporte des risques.

Même si tu fais confiance à une personne, que tu lui envoies un sexto de ton plein gré, sans pression ni chantage, on ne sait jamais entre les mains de qui il peut tomber. Une fois envoyé, tu perds complètement le contrôle du sexto. De plus, lorsqu’il y a échange de photos ou de vidéos sexuellement explicites de personnes mineures, il s’agit d’une forme de pornographie juvénile et des accusations criminelles peuvent en découler. Même si tu peux avoir l’impression que tout le monde le fait, ne fais rien qui te rendrait inconfortable.

Réponse : Faux

La pornographie, c’est du matériel qui montre des activités sexuelles explicites, de façon crue en visant à provoquer une excitation sexuelle. Il est vrai qu’elle permet de voir des personnes en pleine action et, en ce sens, elle donne à « voir » certains comportements sexuels. La pornographie présente un montage de diverses scènes sexuelles où on transmet une image limitée et parfois fausse de la sexualité. Elle ne nous donne pas accès à la complicité, à l’affection, à la tendresse et aux sentiments que les personnes ressentent. Elle présente plutôt une sexualité-spectacle qui devient quelque chose de banal et de machinal et qui, à la limite, ne requiert pas le consentement de l’autre.

De plus, les messages véhiculés par la pornographie peuvent nous faire croire que nous devons adopter les mêmes pratiques sexuelles que celles qui sont montrées dans les films pornographiques. Cela peut créer une très forte pression à imaginer devoir faire de même et à tout essayer sexuellement (ex.: pratiques sexuelles sans limite). On peut aussi croire que l’on doit être hyper performant dans une relation sexuelle (ex.: durée importante de la relation sexuelle, abondance de cris, érection soutenue, etc.). Également, on montre très peu d’acteurs et d’actrices porno utiliser une protection sexuelle (ex. : condoms).

Réponse : Faux

La loi interdit aux moins de 18 ans l’accès au matériel pornographique, entre autres en raison du manque de maturité ou de la difficulté pour des jeunes de distinguer la fiction du réel. Ainsi, il y a un risque que les jeunes prennent la pornographie pour la réalité.

Il importe d’être critiques et lucides face à ces scènes sexuelles. La consommation de pornographie peut devenir nocive dans la mesure où les gens (jeunes et adultes) veulent reproduire les mêmes conduites dans leur vie privée et finissent par avoir du mal à ressentir du désir ou avoir des relations sexuelles sans tout cet artifice. De même, lorsque la consommation de pornographie prend trop de place (ex.: dépendance à la porno), cela peut entraîner des conséquences négatives sur la vie personnelle, de couple, scolaire ou professionnelle.

Réponse : Vrai

Avant l’arrivée d’Internet, il était plutôt difficile de se procurer du matériel pornographique (ex.: seuls les adultes de 18 ans et plus pouvaient se procurer des magazines porno ou des vidéos dans des clubs vidéos). Aujourd’hui, on ne se trouve qu’à un clic de visionner sur un écran des relations sexuelles complètes. On peut même, sans le désirer, tomber sur du contenu pornographique par accident. Bref, la porno se faufile un peu partout autour de nous, même sur les réseaux sociaux qui facilitent grandement son accessibilité.

Réponse : Vrai

On retrouve la pornographie dans beaucoup de médias, même dans les dessins animés. Le problème, c’est que les enfants (et les ados) sont naturellement attirés par les films d’animation. Ils risquent alors d’être attirés par ces images et de développer une curiosité, ce qui peut être dommageable. De plus, le fait d’associer le dessin animé habituellement lié à l’enfance à des images sexuelles explicites pour adultes est plutôt troublant (ex.: certains Mangas).